La température mondiale augmentera de 3 à 4 degrés d'ici 2050

plus de température

L'Accord de Paris vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de tous les pays membres pour lutter contre le changement climatique. Pour cela, vous devez éviter d'augmenter les températures moyennes de la planète au-dessus de 2 ° C

Une équipe de chercheurs du Département d'Economie Appliquée et du Groupe Energie, Economie et Dynamique des Systèmes de l'Université de Valladolid (UVa) (Espagne) a analysé les propositions de 188 pays lors de la dernière Conférence de Paris sur le Climat (COP21), sur les gaz à effet de serre réduction des émissions. Vous souhaitez connaître les résultats de ces enquêtes et le scénario qui nous attend?

L'objectif de l'accord de Paris

accord de Paris

Les chercheurs qui ont analysé les propositions de réduction des émissions ont averti que, dans le scénario le plus optimiste où toutes les propositions sont satisfaites, les températures augmenteraient entre 3 et 4 degrés d'ici 2050. En d'autres termes, les efforts de l'Accord de Paris, tels qu'ils le sont actuellement, sont insuffisants pour arrêter le changement climatique et ses changements irréversibles sur les écosystèmes de la planète.

Pour la communauté scientifique, l'augmentation de deux degrés de la température moyenne mondiale est un obstacle sûr aux changements les plus drastiques qui pourraient survenir. Hausse des températures ne suit pas un modèle linéaire, mais exponentiel et à partir d'un certain point, un mécanisme sera activé pour déclencher cette augmentation encore plus élevée. Cette fois-ci, la glace au pôle Nord fondra peut-être, l'albédo de la Terre changera et les océans absorberont plus de chaleur, entraînant une augmentation plus rapide des températures.

Afin de ne pas atteindre une augmentation des températures moyennes telle qu'elles provoquent des changements irréversibles sur la planète, tous les pays ont présenté Contributions attendues déterminées au niveau national. Il s'agit de divers plans d'action qui définissent la quantité d'émissions de gaz que chaque pays réduira et les politiques qui seront nécessaires pour atteindre cet objectif.

«L'Accord de Paris laisse tout entre les mains des propositions faites par chacun des pays. Il part d'un modèle de gouvernance climatique multilatérale, tel qu'il était le protocole de Kyoto, à un basé sur l'unilatéralisme et le volontarisme, car chaque pays a l'obligation de faire une proposition mais pas de s'y conformer, ni d'organisme extérieur chargé de contrôler sa conformité », souligne Jaime Nieto, chercheur à l'UVA.

Analyse des propositions par pays

réduction des émissions

L'équipe de recherche a analysé les propositions de réduction des émissions des pays d'un point de vue politique et financier. De cette façon, ils peuvent quantifier la variation des émissions à l'échelle mondiale ce qui entraînera l'application de ces propositions et leur contribution à la lutte contre le changement climatique.

Une fois les propositions analysées, il a été conclu que, si toutes sont respectées (bien qu'elles ne soient pas contraignantes), la température moyenne mondiale augmenterait entre 3 et 4 degrés, une augmentation qui doublerait presque l'objectif initial de deux degrés considérés comme «sûrs».

En revanche, dans l'accord de Paris, les propositions à peine transparentes ne prennent pas en compte les impacts que la croissance économique des pays peut avoir. Les chercheurs ont calculé les émissions réelles que chaque pays aura en 2030, puisque cet accord fixe l'horizon pour cette année. Chaque pays émettrait en moyenne 37,8% de plus que pendant la période 2005-2015. La Chine, actuellement premier émetteur de GES et l'Inde, qui occupe la cinquième place, ils seraient responsables de près de 20% de ces émissions.

«Les modèles de dynamique des systèmes nous permettent d'analyser ce qui va se passer dans le futur en termes de tendances et d'évaluer différents scénarios en fonction des politiques développées. Pour nous, il était essentiel d'analyser l'accord le plus important qui ait été en termes de transition vers les économies faible teneur en carbone ces dernières années, l'Accord de Paris », conclut Nieto.


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